IMPACT DES ANTIPALUDIQUES SUR LES INFECTIONS COVID-19 CHEZ LES PATIENTS ARTHRITIQUES DE L’ALBERTA

Une étude appelée Impact est en cours en Alberta pour déterminer l’effet d’un médicament antipaludique populaire sur les personnes souffrant d’arthrite rhumatoïde ou psoriasique.

Dirigée par une équipe de la division de rhumatologie de la faculté de médecine et de dentisterie de l’université de l’Alberta, comprenant le Dr Stephanie Keeling, rhumatologue clinique et professeur associé, et le Dr Walter Maksymowych, professeur et scientifique médical, l’étude portera sur un groupe de patients atteints d’arthrite rhumatoïde et psoriasique du nord de l’Alberta qui suivent des traitements biologiques et participent au registre RAPPORT (Rheumatoid Arthritis Pharmacovigilance). Il a été démontré que ces médicaments antirhumatismaux biologiques spéciaux (bDMARD) ralentissent et arrêtent l’inflammation dommageable et sont génétiquement modifiés pour agir comme des protéines naturelles afin de cibler des parties spécifiques du système immunitaire qui alimentent l’inflammation.

Cette étude invitera les patients actuels du registre RAPPORT à comparer la proportion de ceux qui prennent des antipaludéens avec leur bDMARD – principalement l’hydroxychloroquine (HCQ) – à la proportion de participants sous bDMARD qui ne prennent pas d’HCQ. Selon le Dr Maksymowych, cela aidera les chercheurs à comprendre les effets de l’infection par COVID-19 chez les patients souffrant d’arthrite inflammatoire et recevant ces thérapies. Il souligne également l’importance de la participation à des études de ce type pour faire avancer la recherche. « Cela pourrait conduire à l’utilisation d’une ou de plusieurs de ces thérapies pour traiter l’infection par le COVID.

Participants nécessaires

Les participants seront invités par courrier électronique ou par Postes Canada à répondre à une courte enquête en ligne. Cette enquête sera répétée chaque mois et servira à dépister les participants au cours des 2 à 4 semaines précédentes pour voir s’ils présentent des symptômes potentiels d’une infection. Une prise de sang sera effectuée pour déterminer si les participants ont développé des anticorps contre le COVID-19, qu’ils aient ou non développé des symptômes.