Clarice Chrisp

Depuis près de 20 ans, Clarice Chrisp vit avec une cholangite biliaire primitive (CBP), une maladie auto-immune rare du foie. Son manque constant d’énergie et sa fatigue inexpliquée ont considérablement affecté sa vie, mais elle est restée engagée et active en cherchant à faire avancer la science derrière la maladie. Ce désir de s’impliquer l’a amenée à rencontrer le Dr Mason.

Le Dr Andrew Mason étudie depuis des décennies le lien entre l’infection par le bêta-rétrovirus humain (HBRV) et la CBP, et ses travaux ont été poursuivis en dépit de leur rejet par d’autres spécialistes de la question. Dernière d’une série d’études menées par le Dr Mason, l’étude CART utilise une thérapie antirétrovirale combinée pour traiter la VHB chez les patients atteints de CBP. Avec une trentaine de patients inclus dans l’étude CART, les résultats commencent à arriver.

« Nous avons déjà constaté une baisse d’environ 17 % des principaux tests hépatiques sur l’ensemble du groupe », indique le Dr Mason. « Nous savons, grâce à des études antérieures, qu’il ne peut s’agir d’un simple hasard, et nous pouvons donc constater une réponse importante dans l’ensemble du groupe de patients.

Le virus HBRV a été associé au cancer du sein, à des maladies hépatiques auto-immunes et à d’autres maladies auto-immunes. Ces maladies étant de plus en plus répandues, les résultats de cette étude pourraient avoir un impact majeur sur la société et sur la science qui sous-tend la compréhension et le traitement de ces maladies.

Quant à Clarice, elle a l’impression de mieux contrôler sa maladie depuis qu’elle s’est impliquée dans le processus de recherche. « Les personnes atteintes doivent s’engager. C’est ainsi que l’on trouve des remèdes ». Sa participation à ces études a contribué à faire progresser la science dans ce domaine et à rapprocher les travaux du Dr Mason de la réussite.