Deborah McLeod

« C’est formidable de participer à quelque chose qui va aider à sauver des vies.

Lorsque Deborah McLeod, âgée de 54 ans, s’est aperçue qu’elle avait du mal à respirer correctement et qu’elle était incapable de marcher plus de 25 pieds, elle a su que quelque chose n’allait pas.

Albert, Deborah a été transférée à l’Institut de cardiologie Mazankowski de l’Alberta, à Edmonton. C’est là qu’elle a rencontré le Dr Justin Ezekowitz, qui lui a recommandé de participer à l’étude VICTORIA.

Ayant traité et étudié l’insuffisance cardiaque tout au long de leur carrière, le directeur fondateur, le Dr Paul Armstrong, et le codirecteur, le Dr Ezekowitz, du Centre canadien VIGOUR de l’Université de l’Alberta, reconnaissent tous deux les graves répercussions de l’insuffisance cardiaque sur la vie de millions de personnes dans le monde entier. Tout en reconnaissant les progrès majeurs réalisés dans le domaine des soins, qui ont permis d’améliorer les résultats pour les patients, ces médecins ont reconnu les besoins non satisfaits de nombreux patients souffrant d’insuffisance cardiaque, auxquels des traitements nouveaux et améliorés pourraient répondre.

L’étude VICTORIA, qui a porté sur 5 050 participants souffrant d’insuffisance cardiaque dans 42 pays, a testé le potentiel d’un nouveau médicament pour le cœur, le vericiguat, par rapport à un placebo : tous les patients de l’étude ont également reçu les meilleurs traitements actuels. L’espoir était de voir si le nouveau médicament pouvait potentiellement améliorer la qualité et la quantité de vie des personnes souffrant d’insuffisance cardiaque. « Le vericiguat est capable de pénétrer dans les cellules du cœur et des vaisseaux sanguins et de redonner de l’énergie à ce qui en manque », explique le Dr Armstrong. « Il rétablit alors la capacité des vaisseaux sanguins et du cœur à mieux fonctionner ».

Comparé au placebo, l’étude a montré que le médicament réduisait considérablement les risques d’hospitalisations répétées pour insuffisance cardiaque ou de décès liés au cœur. Selon le Dr Armstrong, cette avancée n’aurait pas pu avoir lieu sans la participation de patients comme Deborah.

« Sans leur participation et leur volonté de se porter volontaires, cette découverte n’aurait pas été possible, car c’est le seul moyen de démontrer que quelque chose de nouveau fonctionne ».

Le Dr Ezekowitz est fier que notre équipe de l’Alberta ait participé à cette recherche. « Le Centre canadien VIGOUR, situé en plein cœur d’Edmonton, a pu contribuer à la coordination de cet essai mondial, en collaboration avec nos partenaires du monde entier », explique-t-il. « C’est une prise de conscience bienvenue de ce que nous avons chez nous et de la façon dont nous pouvons avoir un impact mondial.

Quant à Deborah, le fait de savoir qu’elle a participé à quelque chose d’aussi important a été une raison suffisante pour participer. « En fin de compte, vous n’avez rien à perdre et tout à gagner. Je le referais sans hésiter ».